Parfois, le premier test respiratoire semble normal, même si vous présentez des symptômes d'asthme. Dans ce cas, votre médecin peut être amené à déclencher volontairement les symptômes. C'est ce qu'on appelle un test de provocation.
L'une des méthodes consiste à vous demander de respirer une substance spéciale qui peut provoquer un resserrement des voies respiratoires chez les personnes asthmatiques. La méthacholine est une substance couramment utilisée à cette fin. Si vos voies respiratoires réagissent et se rétrécissent, cela peut être un signe d'asthme.
Si vos symptômes se manifestent surtout pendant l'exercice, votre médecin peut vous demander de faire une courte séance d'entraînement, par exemple en marchant ou en utilisant un tapis roulant. Après l'exercice, vous répéterez le test de spirométrie.
Le médecin comparera ensuite vos résultats. Si les résultats de votre test respiratoire diminuent après l'épreuve, cela peut signifier que vous souffrez d'asthme. Si les résultats restent inchangés, l'asthme est moins probable.