Ce schéma correspond à un mode de vie idéal, des heures de sommeil suffisantes, respectant l’alternance naturelle jour/nuit. Dans la réalité, nos habitudes viennent quelque peu bouleverser cet équilibre.
Première donnée : nous dormons moins. Oui, oui, ce constat est général et nous affecte tous, hommes, femmes, enfants. D’après les chiffres de l’Inserm, nous dormons en moyenne une 1h30 de moins qu’il y a 50 ans [1]. Un français sur 3 dort moins de 6 heures par nuit [3], un chiffre largement en dessous des 7 heures minimales recommandées pour une bonne récupération [3].
Cette carence de sommeil a de multiples causes : horaires de travail décalés, augmentation des temps de transports, nouvelles habitudes de divertissements, recours massif aux écrans… En effet, la lumière bleue diffusée par les écrans stimule fortement la rétine et dérègle notre horloge interne, ce qui retarde la production de mélatonine, nécessaire à l’endormissement. Le travail en horaire décalé ou de nuit désynchronise le rythme circadien. En outre, il augmente la glycémie en fin de nuit et diminue la sécrétion d’insuline [4].