Pour pouvoir poser le diagnostic de TDAH, l’enfant doit présenter des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins six mois. Ces symptômes doivent apparaître avant ses 12 ans. Enfin, ces troubles doivent avoir une répercussion importante sur sa vie quotidienne (école, maison, amitié).
Le diagnostic sera effectué par un
spécialiste de ce trouble neuro-développemental, qui s'appuiera sur son observation clinique ainsi que sur l’analyse dans la durée des comportements de l’enfant à l’aide de ses cahiers et bulletins scolaires. Des entretiens lui permettront de comprendre l’environnement de l’enfant, et les questionnaires soumis aux parents, aux professeurs de l’enfant et à l’enfant lui-même, à partir de ses 10 ans, l’aideront à préciser ses observations.
Mais attention : si une évaluation psychologique poussée, effectuée via des tests par un neuropsychologue, peut être d’une grande utilité, celle-ci ne saurait suffire pour poser un diagnostic de TDAH de façon certaine. L’enfant doit souvent passer des bilans complémentaires pour écarter ou non la présence d’autres troubles :
- bilan orthophonique, consistant en une analyse du langage et de la communication de l’enfant ;
- bilan psychomoteur, consistant en une étude de la motricité en rapport avec le milieu de vie de l’enfant ;
- bilan ergothérapique, consistant en une évaluation de la participation de l’enfant dans ses occupations quotidiennes, scolaires et de loisirs ainsi que des éléments facilitant ou faisant obstacle à son autonomie ;
- examen neuro-orthoptique
[6], consistant en une exploration de la vision.