L'indice d'apnée-hypopnée (IAH)
calcule le nombre moyen d'apnées et d'hypopnées par heure de sommeil, chaque événement durant au moins 10 secondes
[3]. Cette mesure est obtenue en divisant le nombre total de ces événements par le nombre d'heures de repos au cours d'une
étude du sommeil (polysomnographie). Cette étude permet non seulement de mesurer l'IAH, mais aussi de surveiller les ondes cérébrales, le taux d'oxygène dans le sang, la fréquence cardiaque et la respiration. Elle peut être réalisée dans un
laboratoire du sommeil ou
à domicile, sous une forme simplifiée.
Outre la polysomnographie, les médecins peuvent également avoir recours à une
polygraphie ventilatoire pour évaluer les troubles respiratoires liés au sommeil. Ce test moins invasif se concentre sur les paramètres respiratoires tels que le débit d'air, l'effort respiratoire et la saturation en oxygène, et peut-être réalisé dans le confort de votre domicile. Bien qu'elle ne surveille pas les ondes cérébrales comme la polysomnographie, la polygraphie ventilatoire est un outil précieux pour diagnostiquer des troubles tels que le SAOS, en particulier lorsqu'une polysomnographie complète n'est pas disponible ou nécessaire.