Lorsqu'il soupçonne un trouble respiratoire du sommeil, le médecin évalue d'abord les facteurs de risque, examine les antécédents du patient en matière de sommeil et passe en revue son état de santé général. Pour confirmer la présence d'hypopnées,
une étude du sommeil, ou
polysomnographie, est généralement nécessaire.
Bien que la polysomnographie soit considérée comme l'étalon-or pour identifier les troubles de l'apnée du sommeil, les médecins prescrivent souvent un
test un peu plus simplifié appelé polygraphie ventilatoire. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour savoir quel type de test vous devriez passer.
La polysomnographie, ou polygraphie ventilatoire, fournit aux spécialistes du sommeil des informations détaillées, notamment le nombre d'apnées ou d'hypopnées, les stades du sommeil au cours desquels elles se produisent, leur durée, ainsi que d'autres données essentielles.
L'indice d'apnée-hypopnée (IAH), qui quantifie le nombre moyen d'épisodes d'apnée et d'hypopnée par heure de sommeil, est une mesure clé évaluée au cours de ce test. Cet indice est essentiel pour déterminer la gravité de l'apnée du sommeil et orienter les décisions thérapeutiques appropriées. Cette évaluation complète permet de déterminer si un patient souffre d'apnée obstructive ou centrale du sommeil.
La gravité du SAHOS est définie par le score de l'indice d'apnée/hypopnée (IAH) :
- un IAH de 0 à 5 indique l'absence de SAHOS,
- un IAH de 5 à 15 caractérise un SAHOS léger,
- un IAH de 15 à 30 indique un SAHOS modéré,
- un IAH supérieur à 30 indique un SAOS sévère.