C’est un sujet d’autant plus d’actualité que nous dormons peu et mal. D’après les chiffres de l’Inserm, nous dormons en moyenne 1h30 de moins qu’il y a 50 ans
[8]. Et un tiers de la population française dort moins de 6 heures par nuit
[9], bien en deçà des 7 heures minimales recommandées pour une bonne récupération
[10]. En outre les troubles du sommeil sont fréquents :
- troubles d’initiation ou du maintien du sommeil,
- parasomnies (cauchemars, terreurs nocturnes, somnambulisme, rythmies du sommeil, etc.),
- hypersomnies (hypersomnies idiopathiques, narcolepsies),
- troubles du rythme circadien (syndrome de retard de phase de sommeil)
- insomnies.
Ainsi, un Français sur trois expérimente des nuits
d’insomnie, c’est-à-dire:
- des difficultés pour s’endormir,
- des périodes de réveil pendant la nuit avec des difficultés pour se rendormir,
- ou des réveils trop matinaux accompagnée d’une incapacité à se rendormir.
Autre grand classique de nos nuits, les troubles respiratoires du sommeil. Cette catégorie comprend les ronflements – ou ronchopathie – qui concerne 40 % des adultes de plus de 50 ans
[11] ainsi que l’apnée du sommeil un trouble moins connu et sous-diagnostiqué. Il s’agit du syndrome
d’apnée obstructive du sommeil dû un relâchement des muscles de la gorge et un blocage des voies aériennes par la langue, ce qui entraîne un arrêt de la respiration partiel (on parle d'hypopnée) ou total (on parle d'apnée).
Si vous dormez peu ou mal, il est grand temps de renouer avec des nuits suffisamment longues et réparatrices. Effet bonus : votre sexualité vous en remerciera !
Ce qu’il faut retenir :- La performance sexuelle est un sujet de préoccupation fréquent.
- La fonction érectile convoque de multiples processus.
- Le sommeil est un facteur clé. Des nuits peu réparatrices sont associées à une baisse de la sécrétion de la testostérone et à une augmentation des troubles de l’érection.