En revanche, lorsqu’elle se manifeste au moins trois fois par semaine depuis au moins trois mois dans un contexte adéquat de sommeil de nuit, l’insomnie est considérée comme chronique
[5].
Il peut s’agir d’une insomnie aiguë qui devient persistante, typique des personnes stressées. Le sujet entre dans un cercle vicieux : il a tellement peur de ne pas trouver le sommeil qu’il le perd ! Son inquiétude d’être fatigué le lendemain aggrave l’insomnie. Là encore, le stress et l’anxiété occupent la première place sur le podium des causes de l’insomnie chronique.
De façon générale, de nombreuses maladies somatiques ou psychiatriques peuvent mettre celui ou celle qui en souffre dans le piège infernal de l’insomnie, qui est alors dite « secondaire ». Douleurs, rhumatismes, hyperthyroïdie, rhinite allergique, asthme, problèmes digestifs… autant de pathologies qui perturbent le sommeil du malade.
En résumé, l’insomnie chronique découle de trois facteurs
[6] :
- un facteur prédisposant : la propension de chacun aux troubles du sommeil,
- un facteur précipitant : un événement familial, personnel, médical…
- un facteur d’entretien ou de chronicisation : un comportement inadapté ou des croyances sur le sommeil.
Pour s’en débarrasser, il est crucial de trouver la cause parmi ces facteurs.