Explorez votre sommeil avec le test de polysomnographie

Article mis a jour le 16.06.2023
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Pour savoir si vous souffrez d’un trouble du sommeil, comme l’apnée, vous pouvez passer un examen très complet : la polysomnographie.

À un moment ou à un autre de sa vie, une personne sur trois va rencontrer un trouble du sommeil. Quand ce trouble persiste ou constitue une menace pour la santé, le médecin a recours à plusieurs techniques possibles. Pour explorer la qualité du sommeil et de la vigilance de son patient, il peut utiliser des questionnaires, des échelles ou des agendas du sommeil. Ces instruments vont documenter le ressenti du patient et de son entourage. Mais ils ne suffisent pas à établir un diagnostic, ni à mesurer de façon objective l’ampleur du trouble du sommeil. Dans ce cas, les tests de dépistage s’imposent. La polygraphie ventilatoire et la polysomnographie permettent en effet de détecter de façon fiable les pathologies du dormeur comme l’apnée du sommeil.

Le test de polysomnographie pour dépister l'apnée du sommeil

Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est un trouble respiratoire, qui se manifeste par de fréquentes pauses de la respiration (apnées) ou par une nette diminution de son débit (hypopnées) pendant la nuit. Si ces épisodes ne durent que quelques secondes, ils entraînent une baisse d’oxygénation du sang (désaturation en oxygène sanguin). Le dormeur reprend son souffle lors de micro-éveils qui ne le réveillent pas consciemment.
Ces micro-éveils perturbent les cycles du sommeil en ramenant le dormeur en phase de sommeil léger. Surtout, ils empêchent sommeil d’être réparateur.

En quoi consiste le test de polysomnographie ?

La polysomnographie consiste à surveiller et enregistrer de nombreuses données physiologiques pendant le sommeil. Cet examen de référence — le plus complet dans le cadre des explorations du sommeil — sert à confirmer ou préciser les résultats obtenus après une polygraphie ventilatoire notamment. Si les résultats de ce premier test sont négatifs alors que tous les signes cliniques SAHOS sont présents, seule une polysomnographie peut écarter définitivement le diagnostic ou le confirmer le cas échéant.

Le test polysomnographique permet également de diagnostiquer les troubles du sommeil d’origine non respiratoire comme les parasomnies, les mouvements périodiques des jambes sans repos, la narcolepsie, les insomnies chroniques sévères, etc.
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Dr Thierry CASTERA, médecin du sommeil

Comment se passe un test de polysomnographie ?

Comme la polygraphie respiratoire, la polysomnographie peut être réalisée au domicile du patient (on parle alors de polysomnographie en ambulatoire). Le nombre et la nature des données enregistrées peuvent varier selon la pathologie recherchée.

Dans une version complète, ils comprennent habituellement :
- un électroencéphalogramme (EEG) qui permet de classer les différents stades du sommeil et de scorer les micro-éveils,
- un électro-oculogramme (EOG) qui enregistre les mouvements des yeux,
- un électromyogramme (EMG) qui enregistre l’activité musculaire du menton et des jambes,
- un électrocardiogramme (ECG) qui enregistre l’activité cardiaque.

L’examen mesure également :
- l’effort respiratoire pour déterminer la présence et le type d’apnée du sommeil par des sangles thoraciques et abdominales,
- le débit d’air entrant et sortant par le nez, par une mesure du flux nasal au moyen de lunettes spécifiques,
- la saturation pulsée en oxygène à l’aide d’une « oxymontre » qui mesure aussi la fréquence cardiaque (pouls),
- les bruits respiratoires et notamment les ronflements par un capteur dédié.

Un enregistrement vidéo peut être ajouté, notamment lorsque le patient se plaint de comportements anormaux pendant son sommeil (somnambulisme...), mais ce complément ne peut être réalisé que dans une structure (clinique/centre/hôpital).

Avec ces différents éléments le médecin va pouvoir :
- identifier les différents stades du sommeil,
- construire un hypnogramme, c’est-à-dire la traduction de l’architecture du sommeil en graphique,
- repérer et quantifier les phases de micro-éveils,
- identifier et quantifier les épisodes d’apnée,
- identifier et quantifier le ronflement.

Ce test peut être pratiqué chez les enfants comme chez les adultes. Il permet d’obtenir un grand nombre de données afin de fiabiliser le diagnostic du médecin et choisir le traitement le plus adapté. C’est donc une étape stratégique sur le chemin de la santé et du bien être.
Cela vous parle ? Chez SleepDoctor, nous avons développé un parcours médical optimal, avec des téléconsultations et un examen à domicile, pour vous aider à diagnostiquer et traiter vos troubles du sommeil. Commencez notre test de dépistage de l’apnée du sommeil en 3 minutes.
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Dr Thierry CASTERA, rédacteur médical