Le somnambulisme occasionnel ne nécessite souvent pas de traitement, en particulier chez les enfants, car la plupart d'entre eux disparaissent à
l'adolescence [3]. Toutefois, si le somnambulisme présente un risque de blessure, perturbe les membres de la famille ou provoque une gêne et une perturbation du sommeil chez l'individu, un traitement peut s'avérer bénéfique. Dans ce cas, l'accent est mis sur la sécurité et sur le traitement de tout élément déclencheur sous-jacent susceptible de contribuer au somnambulisme.
Si le somnambulisme est un problème pour vous ou votre enfant :
- Veillez à ce que l'environnement soit sûr : Verrouillez toutes les fenêtres et les portes extérieures. Pensez à ajouter des alarmes ou des sonnettes aux portes intérieures, à bloquer les escaliers à l'aide d'une barrière et à éloigner les objets susceptibles de faire trébucher l'enfant. Si possible, dormez au premier étage, gardez les objets pointus ou fragiles hors de portée et évitez les lits superposés pour les enfants somnambules.
- Guidez doucement les somnambules jusqu'à leur lit : Il n'est pas nécessaire de les réveiller, car cela peut entraîner de la confusion et de l'agitation. Il suffit de les ramener calmement au lit.
- Donnez la priorité au sommeil : Le manque de sommeil peut déclencher le somnambulisme ; il faut donc veiller à dormir au moins sept heures par nuit. Un horaire de sommeil régulier et la réduction des bruits nocturnes peuvent contribuer à améliorer la qualité du sommeil.
- Créez une routine apaisante à l'heure du coucher : Des activités comme la lecture, les bains chauds ou les exercices de relaxation avant le coucher peuvent réduire l'agitation nocturne.
- Gérer le stress : Abordez les sources de stress pour vous ou votre enfant. Parler de ses inquiétudes ou demander le soutien d'un professionnel de la santé mentale peut également s'avérer utile.
- Suivez les schémas de somnambulisme : Notez le moment où se produisent les épisodes chaque nuit. S'ils se produisent régulièrement à une certaine heure, envisagez des « réveils anticipés » pour les prévenir.
Pour les personnes qui connaissent des épisodes de somnambulisme fréquents ou potentiellement dangereux,
la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou les techniques de relaxation peuvent être utiles pour réduire le stress et améliorer le sommeil. Dans certains cas, un médecin peut suggérer l'utilisation à court terme de médicaments, tels que des sédatifs ou des antidépresseurs, pour stabiliser les habitudes de sommeil, bien qu'il s'agisse généralement d'un dernier recours.
Si des troubles sous-jacents, tels que l'apnée du sommeil ou le syndrome des jambes sans repos, contribuent au somnambulisme, le traitement de ces troubles peut également réduire les épisodes de somnambulisme.