L'extinction de la peur est le processus de réduction des réactions de peur au fil du temps. Chez les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique, ce processus est souvent entravé, ce qui entraîne une peur et une anxiété persistantes. Le sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides), une phase critique du
cycle du sommeil, joue un rôle important dans l'extinction de la peur. Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau traite les émotions et les souvenirs, ce qui contribue à réduire l'impact des souvenirs traumatiques.
Cependant, le TSPT peut perturber le sommeil paradoxal, ce qui rend plus difficile la guérison du traumatisme par le cerveau
[3]. Cette perturbation peut également contribuer à l'apnée du sommeil, car les schémas de sommeil irréguliers et le sommeil fragmenté sont courants dans les deux cas.
Les experts suggèrent que les problèmes respiratoires pendant le sommeil paradoxal font que le cerveau à plus de mal à gérer les souvenirs émotionnels, comme les événements effrayants, ce qui peut aggraver les symptômes du syndrome de stress post-traumatique.