Le médecin peut, toutefois, préférer explorer l’éventualité d’une somnolence diurne pathologique au moyen d’examens cliniques objectifs. Ces tests de vigilance, qui apportent au professionnel du sommeil des éléments de référence quantifiables, sont :Le TMELe
test de maintien de l’éveil (TME), également appelé maintenance of wakefulness test (MWT test),
vise à évaluer le degré de vigilance du patient, c’est-à-dire sa capacité à se maintenir éveillé dans des conditions propices à l’endormissement
[2]. Il s’appuie sur différents paramètres, dont les ondes cérébrales, grâce à un électroencéphalogramme (EEG). C’est principalement ce test qui est utilisé afin d’évaluer une éventuelle somnolence notamment chez les personnes présentant une maladie du sommeil pouvant avoir des conséquences accidentelles (ex: chauffeur poids lourds…).
Le TILELes
tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) servent, quant à eux, à
évaluer la propension à s'endormir en journée. Ils consistent à analyser l’activité cérébrale, oculaire et musculaire du patient. Ils sont effectués en journée, à horaires fixes, dans un cadre contrôlé, comme un laboratoire du sommeil.
Habituellement, le patient est invité à faire plusieurs siestes durant la journée.
Il sera, pour cela, installé dans une chambre individuelle plongée dans l'obscurité, en l’absence de tout bruit environnant et confortablement allongé dans un lit.
Le test d’OslerLorsqu’il n’est pas possible de pratiquer un TME, un
test d’Osler peut être proposé au patient.
Ce dernier consiste en une
évaluation simplifiée de la somnolence diurne et dureune quarantaine de minutes. Il ne nécessite pas de pratiquer un électroencéphalogramme et s’appuie sur la
réaction comportementale face à un stimulus lumineux [3].