Pour évaluer la somnolence diurne et son impact sur les activités de la vie quotidienne, on utilise souvent l’échelle de vigilance d’Epworth.
Cet auto-questionnaire d’évaluation, mis au point en 1991 par un médecin du laboratoire du sommeil d’Epworth à Melbourne (Australie), est une méthode d’investigation subjective. Autrement dit, il s’intéresse au ressenti du patient.
Combien de fois vous assoupissez-vous en journée dans les transports, lors de réunions ou encore en salle d'attente ?
Votre score sur l'échelle d'Epworth, basé sur vos réponses à ces questions, évalue cette propension. Un total de 10 points ou plus suggère habituellement une somnolence diurne pathologique.
Le médecin peut, toutefois, préférer explorer l’éventualité d’une somnolence diurne pathologique au moyen d’examens cliniques objectifs. Ces tests de vigilance, qui apportent au professionnel du sommeil des éléments de référence quantifiables, sont :
- Le test de maintien de l’éveil (TME),
- Le test itératif de latence d’endormissement (TILE),
- L’Oxford Sleep Resistance Test (OSLER).