Nul n’est encore capable de répondre à cette interrogation. On sait, en revanche que le sommeil est un des facteurs clés de la récupération et de la réussite sportive [1]. C’est d’ailleurs un élément essentiel de la préparation de tout athlète digne de ce nom [2]. Une étude sur les habitudes de sommeil des athlètes (comparée à un groupe témoin de personnes du même âge et du même sexe ne pratiquant aucun sport), a cependant montré que, si leur est plus longue, la qualité de leur sommeil est moins efficace [3]. Les sportifs de haut niveau peuvent fréquemment souffrir de troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, insomnie, jet lag, déficit de sommeil…), surtout en période de compétition qui rime avec pression [4]. Les scientifiques ont également mis en évidence que le déficit de sommeil réduit les performances physiques. C’est notamment le cas lorsque ces performances doivent combiner intensité et durée, comme lorsqu’il s’agit d’effectuer plusieurs sprints pendant un temps donné [5]. Bonne nouvelle : en cas de nuit trop courte, la sieste permet d’améliorer la performance athlétique, surtout si une séance d'entraînement est prévue dans l'après-midi ou le soir [6].