De multiples facteurs peuvent augmenter le risque de développer une apnée obstructive du sommeil. On peut notamment citer
le sexe masculin,
la ménopause,
l'âge et
la consommation d'alcool.
La science suggère également que des facteurs génétiques, directs et indirects, contribuent à la probabilité de développer un SAOS, où les arrêts respiratoires sont causés par des obstructions physiques des voies respiratoires. On retrouve notamment :
L'obésitéLe risque de devenir obèse est largement déterminé par l'hérédité, l'influence génétique variant de 40 à 70 %
[3]. Cette prédisposition peut expliquer en partie le développement de l'apnée du sommeil, notamment lorsque l'excès de graisse est stocké dans les tissus des voies aériennes supérieures.
Structure cranio-facialeNos caractéristiques craniofaciales, telles que la forme des os et des tissus mous qui composent notre visage, sont fortement influencées par la génétique. La recherche a montré que l'insuffisance mandibulaire (une petite mâchoire inclinée vers l'arrière), un espace pharyngé postérieur étroit ou un palais mou allongé augmentent le risque de développer une apnée du sommeil
[4]. En outre, des troubles génétiques tels que le syndrome de Down ou le syndrome de Marfan sont souvent associés à des anomalies craniofaciales, ce qui augmente encore le risque d'apnée.
Instabilité des voies aériennes supérieuresLes scientifiques pensent que dans certaines familles, des anomalies communes dans le contrôle de la ventilation peuvent contribuer à l'affaissement des voies respiratoires
[5]. Cela prédispose les individus à l'apnée du sommeil, en particulier pendant les phases légères et instables du sommeil.
Rythme circadienLes gènes déterminent
l'horaire naturel de sommeil d'une personne, la qualité du sommeil et la présence d'autres troubles du sommeil, qui peuvent tous être liés au SAOS.