Comme le paresseux, le fameux mammifère d’Amérique du Sud qui bat le record de sommeil du règne animal en dormant 15 à 20 heures par jour, le nouveau-né passe le plus clair de son temps dans les bras de Morphée. On dit qu’il récupère d’abord de sa naissance, puis, que pendant l’année qui suit, tout son organisme travaille à plein régime.
Constatez plutôt : le bébé double son poids de naissance en 4 -5 mois. Il l’aura triplé en 12 mois.
Même métamorphose pour la taille. Pendant la première année, le nouveau-né grandir de 25 cm, soit l’équivalent du pic de croissance des adolescents, qui s’étale sur 4 ans.
Entre 1 et 2 ans, il va grandir de 13 cm par an et entre 2 et 3 ans, d’environ 8,75 cm
[1].
Son squelette grandit, ses muscles se développent, les émotions et la digestion le fatigue. C'est également durant le sommeil que sont sécrétées les hormones de croissance et les protéines, essentielles pour lutter contre les infections et les inflammations. Enfin, c’est aussi pendant ce moment que
lecerveau mature, raison pour laquelle le bébé, l'enfant, mais aussi l'adolescent
ont des besoins de temps de sommeil plus importants que les adultes.
Voici les durées de sommeil recommandées pendant la petite enfance :
- à la naissance :
15 à 20 heures,
- à 1 an :
12 à 15 heures,
- petite enfance :
10 à 12 heures.
Ensuite, le temps de sommeil
décroît progressivement, jusqu’à se stabiliser à la sortie de l’adolescence.
Le
sommeil nocturne augmente et le
sommeil diurne diminue, jusqu’à disparaître complètement avec la fin des siestes entre 3 et 6 ans.
Il va aussi se structurer entre la naissance et le jeune âge. Son organisation évolue.
« Dormir comme un bébé » signifie dormir profondément et paisiblement, car le sommeil du petit enfant est majoritairement lent et profond.
Le premier cycle est long. Le sommeil est stable, le petit dormeur se réveille rarement. Par la suite, quand l’enfant ne fait plus la sieste, le sommeil se réorganise : le sommeil lent profond sera plus présent pendant la première phase, et le sommeil paradoxal survient plus tardivement.
L’enfant s’endort rapidement le soir, directement dans un sommeil très profond. Cela explique pourquoi une sieste pendant la journée, surtout tardive, pour un enfant qui n’en fait plus, peut rendre difficile l’endormissement du soir. La pression de sommeil (c’est-à-dire le besoin de dormir) se trouve décalée par rapport à l’heure habituelle du coucher.