On parle d’énurésie nocturne primaire lorsque l’enfant n’a jamais réussi à contrôler sa vessie pendant la nuit, à un âge où la propreté est généralement acquise. C'est la forme la plus fréquente. Elle représente 75 % à 85 % des cas d'énurésie
[6]. Le plus souvent, elle correspond à un retard dans le processus naturel de maturation de la vessie, au point que pour certains pédiatres, l’énurésie nocturne primaire devrait être considérée comme une variation du développement normal du contrôle de la vessie. L’énurésie primaire n’est généralement pas d’origine psychologique.
Elle peut être favorisée par d’autres facteurs :
- une polyurie nocturne due à une baisse de production de l’hormone ADH,
- une vessie plus petite que la moyenne,
- une capacité vésicale réduite (signalée par des mictions peu abondantes répétées),
- des facteurs génétiques,
- des difficultés de réveil nocturne (sommeil trop profond),
- des facteurs périnataux comme la prématurité,
- un trouble avec déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) [7].
Le saviez-vous ? Dans 30 à 60 % des cas d’énurésie primaire, on trouve d'autre cas d’énurésie dans la famille ascendante de l’enfant
[8].