La prise de mélatonine peut aider à combattre les symptômes du décalage horaire
[6],
[7]. Secrétée par la glande pinéale (appelée aussi épiphyse) située dans l'épithalamus,
la mélatonine est une hormone clé dans l’architecture de notre sommeil. Elle fonctionne comme un sédatif, préparant l’organisme au repos et au sommeil. Son taux dans le sang augmente considérablement vers 21 heures, c’est-à-dire une à deux heures avant l’heure de l’endormissement, et connait un pic entre 2 et 3 heures du matin. Passé ce stade, la sécrétion diminue progressivement jusqu’à quasiment disparaitre durant la journée. Lors d’un voyage vers l’ouest, il est recommandé de prendre une dose assez faible durant la deuxième moitié de la nuit
[8]. Lors d’un voyage vers l’est, la prise d’une dose plus forte à l’heure du coucher est préconisée
[9]. Prudence en revanche quant aux somnifères dont l’efficacité n’est pas dénuée d'effets secondaires. De même, l’utilisation d’excitants comme la caféine pour maintenir la vigilance est à manier avec modération, notamment dans la seconde partie de la journée, pour éviter de renforcer les problèmes d’endormissement.
À retenir- Notre organisme supporte mal le décalage horaire que nous expérimentons lors d’un voyage en avion.
- Nos malaises traduisent le phénomène d’arythmie circadienne que notre organisme doit supporter.
- Pour recaler notre horloge interne, il faut tabler sur l’exposition à la lumière du jour et une adaptation rapide aux horaires de notre destination.