En perturbant l’architecture de notre sommeil, le SAHOS menace également notre santé mentale. Nombre de troubles cognitifs et psychiques sont associés à l’apnée du sommeil, comme par exemple là l'altération de la mémoire
[13], la détérioration des fonctions cognitives
[14], des troubles de la concentration, ou encore des sautes d’humeur.
Les recherches ont montré que chez les patients atteints d’apnée du sommeil, la prévalence de l’anxiété et de la
dépression était augmentée. Ainsi, un patient apnéique sur deux présente des symptômes de dépression
[15]. On observe un risque accru de développer une dépression en relation avec le développement ou l’aggravation d’un SAHOS. Plus sévère est l’apnée, plus haute est la probabilité de développer une dépression
[16], évidemment.