Au regard de ces différents éléments, si le médecin soupçonne une apnée du sommeil, il prescrit à son patient un bilan du sommeil qui peut prendre deux formes :
Dans la grande majorité des cas, il prescrira un polygraphie ventilatoire nocturne : un enregistrement du sommeil du patient pendant une durée d’au moins 6 heures.
Ce test comprend :
- un électrocardiogramme,
- un enregistrement des mouvements respiratoires,
- un enregistrement du débit d'air entrant et sortant par les narines,
- une mesure de la saturation en oxygène du sang lors des apnées et des hypopnées.
La polysomnographie est un examen plus complet et plus complexe qui permet d’analyser la qualité du sommeil du patient, grâce à l'enregistrement de plusieurs paramètres, obtenu à l'aide d'électrodes placées au niveau du crâne et de différentes parties du corps.
Il comprend notamment outre les examens pratiqués dans le cadre de la polygraphie :
- un électro-encéphalogramme qui mesure l'activité cérébrale,
- un électromyogramme qui mesure l’activité musculaire du menton et des jambes,
- un électro-oculogramme qui mesure les mouvements oculaires,
L’enregistrement de ces données va permettre au médecin d'identifier les différentes phases du sommeil et sa qualité, notamment les :
- micro-éveils,
- pauses respiratoires
- mouvements périodiques des membres inférieurs...
Ces différents tests permettent au médecin du sommeil de confirmer son diagnostic d'apnées du sommeil, d’en évaluer la gravité et d’analyser son retentissement sur le sommeil du patient.
Le saviez-vous ? :L'index apnées/hypopnées par heure de sommeil (IAH) permet de mesurer la sévérité du SAHOS :
- 0 à 5 : absence de SAHOS
- 5 à 15 : SAHOS léger
- 15 à 30 : SAHOS modéré
- Au-dessus de 30 : SAHOS sévère.