L'alcool et d'autres sédatifs peuvent provoquer des ronflements en détendant les muscles qui soutiennent les tissus autour des voies respiratoires. Ce relâchement peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires, augmentant ainsi la probabilité de ronflement. Les ronfleurs chroniques, y compris ceux qui souffrent de SAOS, ont souvent des ronflements plus graves après avoir consommé de l'alcool.
Certains
médicaments, tels que les somnifères, les tranquillisants et les antihistaminiques pris au coucher, réduisent également le tonus musculaire du pharynx et du larynx, ce qui favorise le ronflement. Ces médicaments peuvent exacerber le ronflement en rendant les voies respiratoires plus susceptibles de s'affaisser partiellement pendant le sommeil
[2].
Pour réduire le ronflement, les médecins recommandent souvent d'éviter l'alcool et les médicaments sédatifs dans les heures précédant le coucher. Bien que cette approche n'ait pas été rigoureusement testée dans le cadre d'essais cliniques randomisés, de nombreuses personnes constatent que la réduction ou l'élimination de leur consommation contribue à diminuer le ronflement.